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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 17:59

150-ans-d-action-humanitaire-cicr-croix-rouge-in-ong-ngo-ru.jpg

Le 14ème épisode de la série initiée en 2013 pour les 150 ans du CICR, "Une histoire d'Humanité" vient de paraître.

Produite et réalisée par la délégation du CICR en France, cette série propose un retour historique sur les grandes dates de l'action et du droit international humanitaires. Dans cet épisode, Virginie Alauzet, responsable des archives de laCroix-Rouge française revient notamment sur la naissance des infirmières et l'essor du secourisme au sein de la seule société nationale de secours créée  par Henry Dunant il y a tout juste 150 ans. Une société nationale de secours où les femmes jouérent de tout temps un rôle prépondérant...

Comme vous n'avez peut-être pas vu les épisodes précédents, c'est l'occasion de vous permettre de les visionner tous ! (chaque épisode est un court métrage de 10' à 16').

  


      

Une histoire d'Humanité - 1 - La bataille de Solférino

  

Une histoire d'Humanité - 2 - La saga des emblèmes

  

Une histoire d'Humanité - 3 - La première guerre mondiale

  Une histoire d'Humanité - 4 - "Le drapeau de l'Humanité", un film du CICR de 1941 

  Une histoire d'Humanité - 5 - Marcel Junod, humanitaire d'exception (1ière partie)

  Une histoire d'Humanité - 6 - Marcel Junod, le troisième combattant (2ième partie)

   

Une Histoire d'Humanité - 7 - Une histoire du traumatisme du sauveteur 

  

Une histoire d'Humanité - 8 - Le CICR et la deuxième guerre mondiale (1ère partie)
  

 
Une histoire d'Humanité - 9 - L'action du CICR entre 1939 - 1945 (2ième partie)  

 

Une histoire d'Humanité - 10 - 1949, les Conventions de Genève   
  

Une Histoire d'Humanité - 11 - 1954-1962, la guerre d'Algérie

   

Une histoire d'Humanité - 12 - 1949-1977, les protocoles additionnels

Une histoire d'Humanité - 13 - 1987-1999, Cornelio Sommaruga, Souvenirs d'un président du CICR

 
   Une histoire d'Humanité - 14 - la Croix-Rouge Française, une saga humanitaire

 


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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 17:35

soft-law-dictature-molle-Amnisty-Poutin-ONG-russes-in-ngos-.jpg

Chères lectrices, Chers Lecteurs,

 

Amnesty International publie ici un intéressant article sur les ONG en Russie et le travail des ONG dans ce pays. Inutile de revenir ici sur des faits connus de tous à savoir la lente dé rive du pouvoir russe et en particulier de Vladimir Poutin vers une dictature « molle ».

En Europe du moins, il semble bien que l’ère des dictatures à la mode stalinienne soit terminée. De même qu’il y a la « soft law »* il y a les dictatures molles. Moins brutales, plus « internet », le résultat est cependant le même : pas de contestation ni d’opposition. Les moyens utilisés sont toujours les mêmes : contrôles fiscaux, procédures administratives impossibles, enregistrements légaux impossibles, « cambriolages » des locaux par des malfaiteurs non identifiés etc

« Agent de l’étranger » résonne bien évidemment comme une insulte au peuple russe, comme la trahison des valeurs sacrées de la sainte Russie. Cela rappelle certains appellations, comme « ouligans » ou encore « vipères lubriques ».

Bref un phénomène pas très rassurant qui ouvre la voie à des faits beaucoup plus graves comme l’Ukraine.

building_of_ngo_memorial_moscow_c_yulia_orlovahrc_memorial.jpeg

Un tag a été peint à la bombe sur les locaux de l’ONG Memorial à Moscou : « Agent étranger. Aime les États-Unis. »

© Yulia Orlova/HRC Memorial

Il est donc important de diffuser des informations de ce type et d‘apporter notre soutien, même modeste, aux ONG Russes. 

Consulter la pagehttp://www.amnesty.org/fr/news/lawfare-destroy-enemies-within-russian-ngos-tagged-foreign-agents-2014-10-09

 

Bonne lecture

Francisco Rubio

 

*Wikipédia : « Le droit mou ou souple (soft law en anglais) est un ensemble de règles dont la « juridicité » est discutée. Ce sont des règles de droit non obligatoires, ce qui est a priori contraire à l'essence du droit. On trouve notion de droit mou ou souple en droit international dès 1930. Plus récemment en droit de l'environnement, mais aussi dans les constitutions (la nature même des droits-créances) et les lois contemporaines. Un texte crée du droit mou quand il se contente de conseiller, sans poser d'obligation juridiquement sanctionnée ».  

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:47

August-Macke.jpg Autoportrait.

Il y a cent ans à Perthes les Hurlus : la mort du "Cavalier bleu" 

 

August Macke, né le 3 janvier 1887 à Meschede (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), mort le 26 septembre 1914 àPerthes-lès-Hurlus, est un peintre expressionniste* allemand. 

 

Oui, il y a cent ans exactement, August Macke mourait dans les combats acharnés entre allemands et français à Perthes les Hurlus. Il avait 27 ans. Mobilisé à son retour du célèbre voyage en Tunisie qu’il avait effectué avec Paul Klee et Louis Molliet à la découverte des couleurs du sud, August Macke était probablement l’un des jeunes peintres les plus talentueux et aussi les plus prometteurs de sa génération.

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Fondateur, alors qu’il avait un peu plus de 20 ans avec Kandinsky, Gabriel Munter, Franz Marc et d’autres encore du célèbre Der Blaue Reiter (le Cavalier Bleu)  à Munich, Macke est le véritable symbole des peintres expressionnistes allemands.

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Grand admirateur des peintres français, malgré son jeune âge il a effectué de nombreux voyages à Paris pour voir leurs œuvres et rencontrer des artistes comme Delaunay avec lequel il devient ami. Le mouvement du Cavalier Bleu, dont il s’était en réalité détaché assez rapidement reste l’illustration pour moi de ce monde cosmopolite et internationaliste de l’Europe de l’avant-guerre. De ce creuset merveilleux où a pris racine l’art d’aujourd’hui.

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Alors comment expliquer, comment comprendre que toutes ces femmes et ces hommes qui pendant plusieurs années ont travaillé en commun, ont partagé des idées esthétiques révolutionnaires, ont imposé une image de l’homme aient pu se retrouver confronté à cette explosion, sans précédent de violence ?

Dans un prochain article je reviendrai sur tous ces points en l’illustrant de ce mouvement emblématique que fût « Der Blaue Reiter »** mais je ne voulais, sous aucun prétexte, laisser passer cette date anniversaire qui est, pour moi, le symbole de l’effondrement de nos illusions.

Francisco Rubio

 

Wiki :

"L'expressionnisme est un mouvement artistique apparu au début du xxe siècle, en Europe du Nord, particulièrement en Allemagne. L'expressionnisme a touché de multiples domaines artistiques : la peinture, l'architecture, la littérature, le théâtre, le cinéma, la musique, la danse, etc. L'expressionnisme fut condamné par le régime nazi qui le considérait comme un « art dégénéré ». .../...

L'expressionnisme est la projection d'une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle. Les représentations sont souvent fondées sur des visions angoissantes, déformant et stylisant la réalité pour atteindre la plus grande intensité expressive. Celles-ci sont le reflet de la vision pessimiste que les expressionnistes ont de leur époque, hantée par la menace de la Première Guerre mondiale. Les œuvres expressionnistes mettent souvent en scène des symboles, influencées par la psychanalyse naissante et les recherches du symbolisme."

Mieux connaître les expressionnistes :

 

Wiki :

**"Der Blaue Reiter (Le cavalier bleu)

En 1912, un autre groupe d'artistes dont Wassily Kandinsky, Franz Marc, August Macke, Alexeï Jawlensky, Gabriele Münter et Marianne von Werefkin se rassemblent à Murnau, à côté de Munich sous la dénomination de Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu). À la différence de Die Brücke, les artistes de Der Blaue Reiter ressentaient le besoin de créer un langage plus contrôlé pour promouvoir leurs messages. Ils publièrent des livres et organisèrent des expositions. Ils développèrent un art spirituel dans lequel ils réduisirent le naturalisme au point d'arriver à l'abstraction."

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 23:39

BNP-selon-Ronald-Cobb-et-moi.jpg

Jacky-Mamou-in-ong-humantaire-rubio-keirn.jpg
Reproduction avec l'accord de l'auteur, Jacky Mamou
Président du collectif Urgence Darfour

(Ndr : Jacky Mamou est médecin et a été président de Médecins du Monde de 1996 à 2000. Il est actuellement président du Collectif Urgence Darfour).

Publié le 04-07-2014 in Le Nouvel Observateur - Le Plus

Le-Nouvel-Observateur---Le-plus.jpg

Source original : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1220956-affaire-bnp-et-si-la-banque-n-etait-pas-la-victime-que-l-on-pretend.html

 

La BNP, sous le coup d'une enquête pour avoir contourné l'embargo américain sur certains pays, devra débourser 6,45 milliards d'euros d'amende. Un montant colossal, et même historique, contre la banque qui a plaidé coupable. Notre contributeur, Jacky Mamou, président du collectif Urgence Darfour, donne sa version de l'histoire. Et pour lui, la banque joue avec le feu depuis trop longtemps.

Édité par Akhillé Aercke 

 

"Dans tous les pays où notre entreprise est présente, l'un de ses actifs les plus précieux est sa réputation tant à l'égard de nos clients, de nos contreparties que de la collectivité : la maintenir à un haut niveau est une condition essentielle de la prospérité et de la pérennité de BNP Paribas."

Voilà donc la profession de foi affichée sur le site de BNP Paribas. Le groupe bancaire français, le premier en Europe, prend vraiment les gens pour des imbéciles.

Le Ministère de la Justice américaine a révélé en effet que la banque française avait effectué des transactions financières en dollars via sa filiale suisse avec le Soudan, l’Iran et Cuba.

Or c'est interdit par la législation des Etats-Unis, qui ont mis ces pays sous embargo. La banque française a reconnu sa culpabilité afin de négocier l’ampleur des sanctions de l’administration américaine.

Un trafic financier pour la vente d'armes ?

Le montant de ces opérations délictueuses serait de 10 milliards de dollars, dont 8 pour le seul Soudan. Ces sommes sont issues pour l’essentiel de ventes de pétrole soudanais à des sociétés chinoises. De nouvelles révélations ont été rendues publiques sur le véritable montage frauduleux qui a été mis en place.

Tout un système de codages et de transits des sommes par des banques régionales a été mis à jour. Dès lors, la bonne foi des dirigeants de la banque ne peut plus être invoquée, pas plus que leur soi-disant ignorance de la loi des Etats-Unis.

Les enquêteurs américains ont indiqué que ces flux d’argent soudanais provenaient également d’officiels du régime et que des investigations étaient menées pour savoir si des ventes d’armes étaient concernées par ce trafic financier.

Avec cette affaire, la "réputation à l’égard de la collectivité" de la BNP en prend un sérieux coup. En effet, le Soudan n’est pas un simple régime autoritaire avec qui on peut "quand même" faire des affaires en se bouchant un peu le nez. Son président Omar el Béchir et plusieurs dirigeants du pays sont poursuivis par la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité et génocide.

 

Des violations récurrentes des Droits de l'homme

Son gouvernement est un adepte de longue date de la violence génocidaire. Jusqu’à 2005, il a mené une guerre d’une sauvagerie inouïe contre ce qui est devenu ensuite le Sud-Soudan, faisant 2 millions de morts et 4 millions de déplacés et de réfugiés.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140628.AFP0705/le-soudan-dechire-par-les-guerres-25-ans-apres-l-arrivee-d-omar-el-bechir.html 

On le sait, les miliciens Janjawids, auteurs des pires abominations sur les populations civiles du Darfour depuis 2003, sont rétribués avec les bénéfices du pétrole. Des avions Antonov ont été achetés en devises étrangères aux Russes pour bombarder les villages et des armes chinoises ont été livrées pour équiper l’armée soudanaise dont le ministre de la Défense, le général Abdelrahim Mohammad Hussein, est poursuivi par la CPI. En 2005, le Secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, déclarait déjà que "le Darfour est l’enfer sur terre".

Le 1er février 2005, le rapport de la Commission d'enquête de l’ONU sur les violations des droits de l'homme perpétrées au Soudan confirme que le gouvernement soudanais et les milices Janjawids ont commis des crimes contre l'humanité et que, dans la mesure où le système judiciaire soudanais ne peut ou ne veut y faire face, ils relèvent de la Cour pénale internationale.

Or la banque, si soucieuse de sa réputation, a néanmoins continué ses affaires avec le Soudan jusqu’en 2007, selon ses dires…

Ce n’est pas tout. Depuis leur arrivée au pouvoir par un coup d’Etat en 1989,  les islamistes ont fait de  Khartoum une plaque tournante du djihadisme. Ben Laden y avait trouvé refuge ainsi que Carlos, avant d’être extradé en France.

L’Université islamique forme et a formé des cadres de toute la région. De là viennent des activistes de la SEDEKA qui tuent nos soldats en RCA, des groupes djihadistes du Mali avec qui nous sommes en guerre, des shebabs somaliens…La BNP a fait des affaires avec les parrains de ces gens-là.

 

Une histoire trouble, qui sème le doute

On est en droit de se demander quelle crédibilité accorder à la France, membre du Conseil de sécurité. D’un côté, "la patrie des  droits de l’homme" vote la saisine de la CPI à propos des crimes commis par le gouvernement soudanais, de l’autre sa principale banque permet à Khartoum de trouver les ressources pour continuer ses exactions contre les civils au Darfour.

On imagine que les dirigeants islamistes, bien au-delà du Soudan, n’ont que mépris pour les leaders et les patrons occidentaux. Le président François Hollande et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ont défendu la BNP en reconnaissant la faute de la banque au regard de la législation américaine, mais ont réclamé plus de proportionnalité en ce qui concerne les sanctions.

Cependant rien dans les commentaires des dirigeants français n’indiquent qu’ils aient demandé à l’établissement français plus de discernement dans le choix de sa clientèle. Aucune recommandation n’a été faite pour éviter de commercer avec un gouvernement accusé des pires crimes, lui facilitant ainsi les moyens pour continuer à les perpétrer.

Quand la BNP a connu de grandes difficultés et qu’elle a bénéficié de prêts de l’Etat, le gouvernement de droite de l’époque aurait pu demander que cessent ces pratiques immorales.

D’autant que la banque déjà avait été mêlée dans le passé  au scandale de l’opération "pétrole contre nourriture", le système de corruption par Saddam Hussein des entreprises et de certains hommes d’influence, dont plusieurs français.

La BNP était LE banquier officiel du programme mis en place par l’ONU. Elle était, selon le rapport définitif de la commission Volcker, la commission d’enquête parlementaire américaine, "en position d'avoir une connaissance de première main" des paiements illégaux réclamés par le régime de Saddam Hussein, mais n'aurait "pas reconnu une responsabilité particulière d'informer l’ONU de manière adéquate"...

Mais quand on commence à s’intéresser aux antécédents de la BNP, il est stupéfiant de constater que l’honorable banque française était mêlée à la violation de l’embargo sur les armes, voté notamment par la France, au profit des génocidaires rwandais en juin 1994 [1]

 

L'opinion trop indulgente avec ce fleuron national ?

Reste un dernier élément et non des moindres. A propos de cette affaire de la BNP, la lecture des analyses faites dans la presse hexagonale et les commentaires sur les sites internet s’avèrent dérangeante.

A quelques  exceptions près, outre le déchaînement d’anti-américanisme attendu, peu s’émeuvent que la banque ait fraudé la loi américaine pour faire du "business" avec un régime accusé de crimes contre l’humanité où qui soutient le terrorisme islamiste.

Les droits de l’homme tiennent plus alors  de la posture que d’une vraie référence morale. Au fond les dirigeants de la BNP sont assez en phase avec une bonne partie des élites françaises.

 

 [1] Lettre de Koffi Annan , secrétaire Général de l’ONU, au Conseil de Sécurité UNICOI, Additif au 3e rapport, 22 janvier 1998, ONU S/1998/63, section 21.

http://www.francerwandagenocide.org/documents/sg-1998-63.pdf

 

-o0o-

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 11:36

Thomson-Reuters-surveillance-financement-ong---humanitaire-.jpg

Chère Lectrice, Cher Lecteur,

J’ai le plaisir de vous communiquer ici un rapport, presque confidentiel, rédigé par un expert à la demande du groupe Thomson Reuters. 

Thomson Reuters est une agence de presse de réputation mondiale qui a diversifié ses activités. Parmi les nouvelles activités il y a entre autres la fourniture de renseignements sur les individus et les entreprises à partir de la surveillance de milliers de sites ou d’informations. 


En effet, aujourd’hui les nouvelles réglementations nationales ou internationales sont de plus en plus contraignantes et imposent un contrôle strict des flux financiers, des personnes avec qui l’on envisage de contracter. Tout cela avec un risque pénal à la clé. La lutte contre le terrorisme, l’évasion fiscale, etc., sont aujourd’hui au centre des préoccupations  des administrations.

Les ONG, notamment humanitaires, n’échappent pas à ce devoir de vigilance. Mieux elles peuvent être au centre de ces problématiques eu égard à la nature, souvent périlleuses, de leurs missions. Travailler avec des partenaires locaux dans des zones sensibles est un défi. Recevoir des financements de bailleurs mal identifiés peut être aussi une forme de complicité de terrorisme etc.

Bref, la prudence s’impose et c’est sur ces nouveaux cadres internationaux que Thomson-Reuters attire l’attention des ONG.

N’hésitez pas à apporter des commentaires.

Bonne lecture

Francisco Rubio

Cliquez la couverture ci-dessous

accelus-thomson-reuters-in-ong-humanitaire-rubio-keirn.jpg

http://accelus.thomsonreuters.com/sites/default/files/GRC01499.pdf

accelus-thomson-reuters-in-ong-humanitaire2-rubio-keirn.jpg

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 10:21

pro-bono-mecent-d-entreprise-enquete-admical-in-ong-human.jpg

Chère lectrice, Cher lecteur,

Nous avons le plaisir de vous faire suivre le premier rapport sur le pro bono (abréviation de l’expression latine « pro bono publico », signifiant « pour le bien public ») et le mécénat d'entreprises. Ce rapport est le résultat d'une enquête menée par Admical qui est une association  qui regroupe les plus grandes entreprises françaises ou installés en France et qui font du mécénat. Je vous invite d'ailleurs à visiter le site d'Admical et celui de Probonolab, http://www.admical.org et http://probonolab.org/

pro-bono-lab-in-ong-humanitaire-Rubio-Keirn.jpg

Le rapport porte plus précisément sur le pro bono. De quoi s'agit-il? Derrière ces mots c'est tout simplement le bénévolat des salariés d'une entreprise en faveur d'entreprises non marchandes comme les associations etc. Ceci existe depuis longtemps aux Etats-Unis et arrive en FRance depuis quelques années. Chez nos amis nord américains la pratique est très répandue pour plusieurs raisons: pays du don, riches mécènes etc. Mais aussi parce que  pour pouvoir participer à certains marchés publics les entreprises américaines doivent pouvoir apporter la preuve qu'elles servent des causes d'intérêt général. Cette étude est donc intéressante car elle nous présente une photographie du pro bono en France et apporte donc de précieux renseignements.

Bonne lecture

Francisco Rubio

http://85.31.208.126/admicalCMS/_admin/docUsers/documents/Communiques/Enquete_Mecenat_de_competences_Admical_ProBonoLab.pdf

 

Accéder au powerpoint : cliquer l'image ci-dessous (ou le lien ci-dessus)

mecenat-de-competences-in-ong-humanitaire-rubio-keirn.jpg

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 13:35

ONE-denonce-les-fuites-de-capitaux-destines-aux-pays-pauv.jpg

ONE est une organisation internationale de campagne et de plaidoyer soutenue par près de 6 millions de personnes dans le monde qui agissent pour en finir avec l’extrême pauvreté et les maladies évitables, particulièrement en Afrique. WIKI : "ONE est une organisation non gouvernementale de campagne et de plaidoyer, basée aux États-Unis, qui lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables en Afrique, en suscitant la prise de conscience du grand public et en faisant pression sur les dirigeants politiques du monde entier pour qu’ils soutiennent des politiques et des programmes efficaces d'aides.

Cofondé par Bono et d’autres militants, ONE est non partisane et travaille en collaboration avec des responsables et activistes africains. Elle a été fondée en collaboration avec 11 organisations humanitaires — dont DATA (en), Vision Mondiale, Oxfam Amérique et Bread for the World (en). En 2007, ONE a fusionné avec DATA (Debt, AIDS, Trade, Africa).

 

 

 

http://www.one.org/fr/

 

L'organisation a été nommée d'après la chanson du groupe U2, One, l'un des meilleurs singles de l'album Achtung Baby (1991).

ONE mène campagne pour sensibiliser le plus grand nombre de citoyens sur les enjeux liés au développement. Nous travaillons avec les dirigeants du monde entier pour combattre le sida et les autres maladies évitables, pour augmenter les investissements dans le secteur agricole et dans la nutrition et pour exiger une plus grande transparence afin que les gouvernements rendent compte à leurs citoyens

ONE ne collecte pas de fonds auprès du grand public et ne reçoit pas de financements de la part des gouvernements. ONE est essentiellement financée par des fondations, des philanthropes et des entreprises. Nous parvenons au changement grâce aux actions de plaidoyer : nos équipes à Paris, Berlin, Bruxelles, Londres, Washington, New York et Johannesburg et nos membres aux quatre coins de la planète poussent les gouvernements à définir et à mettre en pratique des politiques intelligentes et efficaces, capables de sauver la vie ou d’améliorer l’avenir de millions de personnes.

Comme vous le savez, le blanchiment d’argent, la fraude fiscale et le détournement de fonds existent. Mais vous seriez certainement surpris d’apprendre qu’à cause de ces pratiques, les pays les plus pauvres du monde sont privés d’au moins mille milliards de dollars (750 milliards d’euros) chaque année.

ONE lance aujourd’hui une campagne et un nouveau rapport sur le plus gros Casse du Siècle jamais dénoncé. Les analyses de ONE montrent que plus de mille milliards de dollars s’échappent chaque année des pays les plus pauvres du monde à cause de la corruption, du blanchiment d’argent et de la fraude fiscale. Contrairement à certaines idées reçues, cet argent ne provient pas de l’aide internationale – qui a, quant à elle, un impact positif significatif sur les pays en développement.

Le casse du siècle vaut 1.000 milliards de dollars.

Par Richard Hiault

+ DOCUMENT Opacité, corruption, fraude fiscale... Les pays en développement sont floués de 1.000 milliards de dollars chaque année, dénonce ONE dans un rapport publié mercredi matin. Le G20 est rappelé à ses engagements.

Cela pourrait être le titre d'un film. «Le casse du siècle. Un scandale à mille milliards de dollars», le rapport élaboré par l'organisation non gouvernementale (ONG) ONE fait l'objet ce matin d'une vaste campagne à quelque jours de la tenue, les 20 et 21 septembre, d'un sommet des ministres des Finances du G20 à Cairns (Australie). Au terme d'un travail acharné de plusieurs semaines qui a consisté à éplucher, entre autres, les statistiques de la Banque des règlements internationaux, une base de données du Crédit Suisse ou encore les chiffres mis à disposition par l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, les auteurs de ce rapport destiné aux ministres sont parvenus à répertorier qu'au moins 1.000 milliards de dollars (750 milliards d'euros) sont dérobés chaque année aux pays en développement. C'est près de 3 fois le budget de l'Etat français. Que ce soit du fait de la corruption via des accords opaques liés à l'exploitation de ressources naturelles, de l'utilisation de sociétés écrans, de fraude fiscale ou encore de blanchiment d'argent.

Résultat des courses : une grande partie de l'argent issu de ce scandale atterrit dans les paradis fiscaux. L'ONG avance le montant faramineux de 20.000 milliards de dollars. Et sur ce montant, 3.200 milliards seraient des actifs non déclarés en provenance des pays en développement. «C'est une estimation volontairement basse. La réalité pourrait bien se situer au-delà», précise Friederike Röder, directrice France de ONE. «Nous ne voulions pas être accusés de faire de la surenchère. Mais le chiffre est suffisamment frappant quant à l'ampleur du problème alors que le G20 a fait de la lutte contre la fraude fiscale l'un de ses objectifs prioritaires. Ce rapport vient leur rappeler leurs engagements à quelques semaines du sommet des chefs d'Etat du G20 de Brisbane et du G20 Finance de Cairns», poursuit-elle. «C'est pourquoi nous demandons au ministre des Finances, Michel Sapin, et au président de la République de faire de nos propositions la priorité de la France dans les négociations du G20», ajoute-t-elle.

Quatre recommandations

Quatre recommandations sont en effet adressées aux leaders mondiaux pour mettre fin à ce scandale. D'une part, afin de lutter contre l'opacité des sociétés écrans, ONE estime nécessaire de rendre publiques les informations sur les bénéficiaires effectifs des sociétés, des trusts et des structures juridiques similaires. D'autre part, il faut renforcer les normes mondiales de transparence en matière d'exploitation des ressources naturelles (pétrole, mines…) en exigeant des entreprises concernées qu'elles rendent publiques les informations sur les paiements qu'elles effectuent aux gouvernements, pays par pays et projet par projet, pour tous les pays dans lesquels elles ont des filiales. ONE entend sévir contre la fraude fiscale par la mise en place d'un système d'échange automatique des données fiscales et le rendre accessible aux pays en développement. Enfin, l'ONG veut garantir la transparence des données afin que chaque citoyen puisse demander des comptes à son gouvernement quant à l'utilisation des ressources publiques.

Pas sûr que toutes ces revendications soient endossées par les ministres du G20 qui vont se voir remettre par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) un ensemble de préconisations destinées à faire payer un juste impôt aux entreprises multinationales qui ont recours à une optimisation fiscale trop poussée. Ce plan en 15 actions de l'OCDE, baptisé BEPS (pour «Base Erosion and Profit Shifting»), a été avalisé par les chefs d'Etat du G20 l'an passé à Saint-Pétersbourg. La réunion du G20 Finance de Cairns sera l'occasion d'annoncer de premières mesures concrète alors que, parallèlement, plusieurs pays pilotes du G20 se sont engagés à mettre en place l'échange automatique d'information à des fins fiscales d'ici à fin 2015.

 

-o0o-

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 00:55

Guide-pratique-du-lanceur-d-alerte-in-ong-humanitaire-rubio.jpg

 

La protection des lanceurs d’alerte

Effectivement le thème est à la mode et à géométrie variable. Disons schématiquement qu’il y a les « bons » lanceurs d’alertes et les « mauvais »

Comment les reconnaître ? En général le bon lanceur d’alerte, qui mérite protection, est celui qui arrange le gouvernement du pays a qui bénéficie l’information. Le mauvais est celui qui lance une alerte qui déplaît à un gouvernement et si le gouvernement est puissant alors le lanceur déplaît à tous les gouvernements amis.

Prenons quelques exemples : Edward Snowden est un « mauvais » lanceur d’alerte car il informe sur une situation de violations graves des droits de l’homme mais le pays qu’il dénonce est le plus puissant. Donc Snowden ne bénéficie d’aucune protection et surtout par du pays des droits de l’homme comme la France où il ne peut pas trouver refuge car chacun sait que là aussi que le courage à politique de nos dirigeants actuels trouve rapidement ses limites

Deuxième exemple : Julian Assange. Il se trouve dans la même situation que Snowden et ne mérite aucune protection car c’est un mauvais lanceur d’alerte dans la mesure où il dénonce les Etats-Unis et quelques amis de ce pays.

Les deux mériteraient protection et pourquoi un prix Nobel. Saluons ici le courage du petit pays qui accueille Assange.

Tentons de reconnaître le « bon » lanceur d’alerte. Selon les états. C’est celui qui par exemple va dénoncer des fraudeurs fiscaux ou des individus qui détiendraient des comptes dans des pays étrangers. Ainsi un certain Pierre Condamin Gerbier encensé par Bercy en son temps. La Tribune de Genève a dressé un portrait peu flatteur de l’individu qui en réalité avait un lourd casier judiciaire en Suisse et avait fait l’objet de plusieurs licenciements pour des utilisations frauduleuses de cartes bancaire et à fait un petit séjour en prison. etc. (Voir à cet égard la Tribune de Genève du 15 juillet 2013 et les commentaires de certains de ses anciens amis)

Alors quel statut juridique pour les lanceurs d’alerte ?

logo-de-transparency-international-france-ing-ong-humanitai.jpg

Aujourd’hui l’ONG Transparency International publie un « Guide pratique à l’usage des lanceurs d’alerte ». Ce document est particulièrement intéressant car il est le premier à faire le point sur le cadre juridique qui entourerait les lanceurs d’alerte en France. Un sujet particulièrement complexe avec une législation assez imprécise.

Bonne lecture

Francisco Rubio

 

vouverture-du-guide-france-des-lanceurs-d-alerte-pratique-n.jpg

http://www.transparency-france.org/e_upload/pdf/gp_pdf_v_28072014.pdf

 

 

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 19:42

Le-role-des-affaires-et-du-secteur-prive-dans-les-crises-h.jpg

ONG et entreprises privées : le monde marchand et l’action humanitaire

Humanitarian Policy Group en collaboration avec diverses organisations gouvernementales et non gouvernementales comme OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - http://www.unocha.org) pour les Nations unies, UKAID (http://www.uk-aid.org) et plusieurs « think tank » (laboratoires d'idées)  a publié en juillet 2014 un intéressant rapport sur le rôle des entreprises dans la préparation et la réponse aux urgences humanitaires : « Humanitarian crises, emergency preparedness and response : the role of business and the private sector »

Le rôle des entreprises est mal connu or, de plus en plus souvent elles s’impliquent dans les crises humanitaires car celles-ci changent de nature et demandent des réponses nouvelles et plus appropriées comparé à ce qui a existé jusqu’à aujourd’hui.

ONG et entreprises très souvent s’ignorent. Les organisations internationales gouvernementales connaissent mal les entreprises. Chacun utilise un langage qui lui est propre et souvent hermétique pour l’autre. Les lieux de réunion sont rares. 

Bref ce rapport analyse l’évolution de l’intervention du secteur marchand dans la préparation et la réponse aux crises humanitaires et fait le point sur les multiples obstacles qui s’opposent à la coopération entre les diverses instances qui interviennent dans ce secteur.

Une lecture intéressante et un rapport qui apporte une intéressante contribution à la recherche dans ce secteur.

Bonne lecture

Francisco RUBIO

HPG-OCHA-UKAID-report-in-ONG-humanitaire-Rubio.jpg

http://www.odi.org/publications/8534-private-sector-business-companies-humanitarian-emergencies-disasters-csr

Téléchargement du rapport :

http://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/9078.pdf

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 08:15

violences-contre-les-travailleurs-humanitaires-in-ong-human.jpg 

« L'année 2013 a établi un nouveau record pour la violence contre les travailleurs humanitaires en opération, avec 251 attaques distinctes affectant 460 travailleurs humanitaires.

Sur les 460 victimes, 155 travailleurs humanitaires ont été tués, 171 ont été grièvement blessés, et 134 ont été enlevés. Globalement, cela représente une augmentation de 66 % du nombre de victimes par rapport à 2012.

La flambée des attaques en 2013 a été principalement aux conflits et l'escalade des détérioration de la gouvernance en Syrie et au Soudan du Sud. Ces deux pays ainsi que l'Afghanistan, le Pakistan et le Soudan ont représenté ensemble les trois quarts de toutes les attaques.

 

La majorité des victimes de travailleurs humanitaires étaient membres du personnel d' ONG nationales et de la Croix-Rouge / Croissant, qui travaillent souvent à la mise en œuvre de l'aide internationale dans leur propre pays.

Année après année, davantage de travailleurs humanitaires sont attaqués en voyageant sur la route que dans tout autre contexte. En 2013, plus de la moitié de tous les incidents violents survenus dans le contexte de une embuscade ou attaque bord de la route. » …/...

 

Lire la suite :  

rapport-sur-la-securite-des-travailleurs-humanitaires-201.jpg

http://www.humanitarianoutcomes.org/sites/default/files/resources/AidWorkerSecurityReport20126.pdf

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