"Grèce: sortira sortira pas ?"

Oui le suspens est intense. Mais en réalité le problème n'est pas là. Le cas de ce pays pose le problème du fonctionnement des institutions internationales, et européennes en particulier, et du respect de la démocratie de base.

Expliquons.

Au fond Madame Lagarde a réussi une chose : affamer le peuple de ce pays, interdire que des enfants puissent être soignés. Tout cela au nom d'une politique économique que tout le monde juge absurde, sauf le FMI.

Les directeurs successifs du FMI qui ont déjà sur la conscience la mort de plusieurs centaines de milliers d'enfants peuvent-ils encore se regarder dans une glace?

Quant à l'Europe c'est un comble : on propose un plan d'aide humanitaire ! Le cynisme parfait. Une aide humanitaire au sein de l'Europe, l'une des régions les plus riches du monde.
On croit rêver.

Alors, oui les ONG vont intervenir, comme OXFAM le fit en 1942 pour sauver le peuple grec affamé. Beau résultat Madame Merkel et Monsieur Hollande.

Oui je crois que nous pouvons être fier en tant que citoyens de base de la révolte du peuple grec qui a dit non a Bruxelles, non à Junker, le roi du TaxRuling, c'est à dire de l'évasion fiscale et qui aujourd'hui a le toupet de vouloir donner des leçons de fiscalité aux autorités de ce pays.
On croit rêver.

Mesdames et Messieurs les politiques je vous invite à relire de toute urgence le livre de Julien Banda publié dans les années trente : "La trahison des clercs" et à méditer sur ce sujet de réflexion que nous vous proposons à de jeunes étudiants en philosophie : "Expliciter la notion sartrienne du salaud"


Vous avez quatre heures !

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